Pardi dans LE MONDE

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LE MONDE parle de Pardi dans l'article "Les yeux éco-l’eau" par Claire Dhouailly.

 

"Léa Egger et Julie Zimmermann, 26 ans et encore étudiantes, ont inventé Pardi, un mascara lavable à l’eau, sans coton, et en un clin d’œil.

 

Elles n’ont que 26 ans, ne sont pas encore diplômées de leur école de commerce, et pourtant on leur doit une innovation sur le marché de la beauté : Pardi, un mascara aux ingrédients upcyclés et à la brosse réutilisable. Léa Egger et Julie Zimmermann se connaissent depuis le CP. Il y a quatre ans, elles décident de plancher sur la conception de ce produit inédit. « L’idée est née d’un besoin simple de consommatrices. Nous avions beaucoup changé nos routines alimentaire et beauté, nos façons de consommer la mode. On a fait le constat que pour le mascara, qui est un produit d’usage quotidien, il manquait une proposition à la fois luxe et vraiment durable », confie Julie Zimmermann.

 

En parallèle de leurs masters, elles rejoignent un incubateur qui les aide à structurer leur projet, alors qu’elles ne connaissent rien à la création d’entreprise, ni à la cosmétique. « Avoir les deux activités en parallèle nous a demandé d’être ultra-efficaces. Quand on aura obtenu notre diplôme, on n’aura plus le stress, le dimanche soir, de finir les devoirs pour la semaine », s’amuse Julie Zimmermann.

 

Lancer sa marque en étant encore à l’école comporte aussi des avantages : prêt étudiant, encadrement par des mentors… Les deux jeunes femmes ont su utiliser tous les moyens à leur disposition. Elles ont confié la formule de leur mascara à un laboratoire indépendant, qui a soutenu leur approche écologique et veillé à l’usage d’un maximum d’éléments surcyclés (marc de café, peau d’orange, son d’avoine). Un maquillage qui s’enlève sans coton ni produit, à l’eau.

 

Pour la brosse, qu’elles voulaient réutilisable, cela a été plus complexe. « On nous disait : “Ça n’existe pas, vous n’y arriverez pas.” On s’est retrouvées face à beaucoup de portes fermées », confie Léa Egger. Finalement, un fournisseur les suit, voyant dans leur projet l’occasion de développer de nouvelles propositions en accord avec les demandes actuelles de rechargeabilité. La flaconnette est, elle, en verre, matériau esthétique et recyclable.

 

« Débarquer dans le secteur avec une certaine naïveté nous a permis de ne pas nous mettre de limites, estime Léa Egger. Nous sommes assez fières de proposer une routine qui est la plus écoresponsable possible pour un mascara, tout en étant efficace et pratique. » Les deux jeunes femmes comptent bien continuer à proposer des produits vertueux qui sortent de l’ordinaire et, pour cela, ne pas perdre leur regard neuf sur la beauté."

 

Lire aussi : Le mascara lavable à l’eau est-il une mascarade ?

Article du 28 avril 2024 à retrouver sur le site internet de lemonde.fr : ici.

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